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Les Gunns habitent au 43

Banlieue de Glasgow, début du XXI. La pièce raconte une période charnière dans l’histoire de la famille Gunns,. Une famille unie et joyeuse, qui n’échappe pourtant pas aux secousses du quotidien. Jenny, Lily et Mily sont les trois filles d’Hannah et Dallas. Toutes sont en âge de quitter le nid. Une histoire à propos de lien, d’identité, de transmission, d’attachement, de chemin collectif et individuel. A propos aussi de la liberté d’être soi. Et de l’idée de faire ses propres choix.

Auteur/metteur en scène : Sébastien Barberon

Jeu : Nadine Berland, Eric Borgen Charlotte Dumez, Sarah Devaux, Sabrina Boukhenous,

Régie Générale et son : Marc Barberon

Régie lumière : Catherine Chavériat

Costumes et scénographie : Florence Bruchon

 

Les Comédiens s’expriment sur le vif

Propos recueillis sans ajout ni conservateur

A Propos …

De l’espace imaginaire
Ça permet de faire exister chaque mouvement, de zoomer…Ça permet de mettre en valeur toutes les façons de bouger dans l’espace. Et de ce fait, on a davantage de liberté… On peut apporter sa touche personnelle. On se créer la vie que l’on veut, chacun en fonction de sa propre conscience de la maison. Dans un espace vide il y a tout à inventer. Si on te dit : il y a un escalier, alors il existe. L’espace vide ouvre l’histoire. Il n’y a rien précisément, et pourtant tout y est… mais finalement ce qui compte c’est la famille symbolique. C’est le parcours d’être humain dans une famille. L’espace vide joue l’abstraction et devient universel. Chaque geste du quotidien devient extraordinaire. Le texte résonne d’une autre manière. Ça reste ouvert, ça pousse le comédien à être actif, à ré-imaginer en permanence.
Du dispositif scénographique

De part et d’autre du plateau, deux bancs. Et au dessus des bancs, des paters pour y suspendre les vêtements.

Pour moi, ce sont des loges à vues…Ça raconte l’idée de sortir de la famille et de la maison. De quitter la famille aussi, de prendre du recul aussi. Ça me donne la sensation d’être un supporter de ce qui se passe sur la scène. Toujours sur le qui vive de ce qui va se jouer. Ça permet de ne rien lâcher, du début à la fin, d’être toujours en lien avec les autres. Ça permet d’avoir un autre point de vue, d’être à l’extérieur. Ça trace des lignes, ça permet de rassembler l’énergie…qui fait que ça circule tout le temps Ça permet le dedans/dehors. Au milieu on est dans la fiction de la famille, et autour, ce serait plutôt la famille de théâtre. Et tout ça s’interpénètre. L’attention est différente sur le banc, c’est l’endroit où on peut se recharger C’est confortable, on est toujours tous ensemble, on est tout le temps avec…
Des colyriques – partitions pour corps et voix

C’est un moment intérieur, un moment de pétage de câbles, juste la cocotte minute, Le colyrique, c’est l’endroit qui permet d’évacuer C’est toutes les choses qu’on ne se dira pas à l’autre. En�in, pas directement. Ce serait plutôt, oui, ce qu’on ne dit pas. Et formellement, dans l’écriture, ça permet des transitions. C’est une porte qui ne faudrait pas ouvrir en famille, par soucis de préserver le lien. Des thèmes abordés dans la pièce

Le devenir adulte, couper le cordon, l’autonomie, les liens, l’enfance, l’amour obligé, l’imaginaire, la fusion, se rapprocher de soi, le foyer, le refuge, la tribut, la force du groupe, l’enfermement, le football, ce qui rassemble, la solitude au sein d’un groupe, le fragile, la dépendance, le rejet, la gaieté, la maison…Et l’amour.

 

Les dates de la pièce :

Vendredi 7 Février 2020 – Les Forges de Fraisans

Samedi 22 Février 2020 – Valdahon, Espace Ménétrier (Nous serons également présents la veille à la Chapelle Brachotte, Valdahon dans le cadre d’une conférence théâtralisée sur le thème de la famille)

Naviguer, sur mer comme dans la vie, en équipage ou en solitaire, ce n’est pas aller d’un point à un autre, c’est trouver un rythme.“ (Isabelle Autissier)